Education permanente
blog
L’IA sans crainte : notre formation à l’IA aide les entreprises à franchir le pas
blog
Publié le jeudi 7 septembre 2023
4m
L’IA est un sujet brûlant dans le monde de l’entreprise. Les organisations souhaiteraient l’utiliser davantage, mais ressentent malgré tout une certaine appréhension. Inetum Belgique a mis en place le programme de formation « Do you speak AI? » afin de démontrer tout le potentiel de cette nouvelle technologie.
Les applications de l’IA ont pris énormément d’ampleur. « Tout le monde en parle. Pourtant, de nombreuses entreprises se demandent encore en quoi consiste exactement l’IA et comment l’intégrer pour travailler plus efficacement et mieux servir les clients. C’est ce qui nous a incités à créer le programme d’apprentissage mixte “Do you speak AI?” », explique Jouri Goos, Business Line Manager Consulting d’Inetum Belgique. L’entreprise veut montrer aux organisations quelle valeur ajoutée l’IT et les technologies peuvent apporter à la résolution des problèmes organisationnels.
Mettre fin à l’ignorance
« La formation commence par une prise de conscience de ce que représente précisément l’IA, et cette introduction est loin d’être superflue », explique Hans Borghgraef, Solution Manager Digital Consulting d’Inetum Belgique. « Des études ont montré que 70 pour cent des projets technologiques lancés de manière impulsive ne menaient nulle part. Ils échouent souvent en plein processus de réflexion en raison du manque de soutien du management et de la résistance des collaborateurs. »
Les travailleurs découvrent que l’IA est déjà présente dans leur vie sans qu’ils le sachent. Hans Borghgraef, solution manager digital consulting
C’est la raison pour laquelle « Do you speak AI? » s’attarde délibérément sur l’aspect humain de la technologie. « Il s’agit de susciter l’adhésion des participants », souligne Hans Borghgraef. « Si, comme pour toute nouvelle tendance, la réaction initiale à l’IA fut positive, cet enthousiasme a peu à peu fait place à de l’appréhension. Les travailleurs craignent de perdre leur emploi. Notre programme vise à mettre fin à l’ignorance, à montrer le pouvoir des solutions technologiques et à favoriser l’acceptation de l’IA. »
Apprendre à son propre rythme
Inetum Belgique propose un programme d’apprentissage à deux niveaux : discovery (pour les débutants) et advanced (pour les avancés). Les participants ont tout le loisir de poser des questions et d’exprimer leurs inquiétudes pendant le cours magistral, surtout au premier niveau. « Les travailleurs découvrent que l’IA est déjà présente dans leur vie sans qu’ils le sachent. Prenez l’application Viva Insights d’Outlook par exemple, qui vous propose de réserver du temps de concentration dans votre agenda. Dès que les participants en prennent conscience, ils comprennent qu’il n’y a aucune raison de craindre l’IA », affirme Hans Borghgraef.
Plus la compréhension de l’IA est développée chez les collaborateurs, plus ceux-ci réfléchissent avec spontanéité à la manière dont ils peuvent intégrer la technologie à leur organisation. Jouri Goos, business line manager consulting
L’apprentissage se veut ludique, suivant le rythme de chacun, quelle que soit la fonction et peu importe le bagage technique des participants. « Les gens décrochent quand on emploie un jargon trop technique », indique Hans Borghgraef. « Convertir les concepts en langage clair est un vrai défi. Pour nous assurer que tout le monde suit, nous organisons des moments de feed-back et même un quiz. »
Boîte à idées 2.0
Une fois que les participants ont été initiés aux secrets de l’IA, ils sont dans l’état d’esprit qu’il faut pour pouvoir travailler ensemble sur des situations concrètes. « Les clients connaissent leur métier mieux que quiconque. Plus ils acquièrent des connaissances sur l’IA, plus ils réfléchissent avec spontanéité à la manière dont ils peuvent intégrer la technologie à leur organisation », explique Jouri Goos. « Pendant le dernier atelier, les participants dressent la liste de leurs cas d’utilisation. Les clients reçoivent ensuite une feuille de route qui leur permettra de mettre en œuvre des solutions basées sur l’IA dans leur entreprise. »
Hans Borghgraef considère « Do you speak AI? » comme une boîte à idées qui s’autoalimente. « Contrairement à la boîte à idées classique où l’on dépose des notes, notre approche favorise la cocréation. De cette manière, les cas d’utilisation engendrent un nombre bien plus élevé de réactions et de contributions, ce qui rend la formulation des idées plus ciblée. »
Cet article a été rédigé en collaboration avec De Tijd.
