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La technologie doit aider les personnes, pas les remplacer

Publié le lundi 17 juillet 2023
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L’intégration de la technologie dans les processus de production permet aux travailleurs du secteur industriel d’améliorer leur productivité et leur efficacité. Cependant, il est important de souligner que la technologie doit aider les personnes et non les remplacer complètement. L’objectif est de créer une symbiose entre l’homme et la machine, en tirant profit des avantages offerts par l’un et l’autre.

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La situation aujourd’hui

À l’heure actuelle, le secteur industriel compte toujours de nombreux processus effectués manuellement et sur papier. Des ingénieurs travaillent encore avec des feuilles Excel imprimées sur lesquelles ils cochent des points de contrôle. Il arrive aussi que des équipes de jour et de nuit échangent des informations à l’aide de post-its sur un tableau d’affichage. Ces méthodes présentent toutefois des inconvénients, comme le risque de perte d’informations, la lenteur du processus d’actualisation des informations et la nécessité assez fréquente de reporter ailleurs ces éléments.

En outre, nous constatons que la plupart des entreprises présentent un fonctionnement à deux vitesses. Certains départements se trouvent déjà à un stade bien avancé, par exemple grâce à un hub d’innovation ou des machines de pointe. Cependant, les processus utilisés ne sont pas encore numérisés et ne présentent donc pas le même niveau de modernité. Ce décalage peut être source d’inefficacité et empêcher d’exploiter tout le potentiel offert par la technologie.

Attirer et fidéliser les bonnes personnes est un autre défi majeur pour le secteur de l’industrie. En s’appuyant sur la technologie comme outil, les talents présents peuvent se concentrer pleinement sur des tâches à forte valeur ajoutée. En outre, il est également essentiel de (continuer à) procéder à des investissements dans la formation et le développement, de sorte que les collaborateurs puissent grandir au gré de l’évolution des exigences de leurs fonctions.

L’humain au cœur de l’industrie 5.0

L’industrie 5.0 est un concept qui se concentre sur l’intégration des compétences et de l’intelligence humaines dans les systèmes de production. Le but est de créer une symbiose entre l’humain et la machine. Cette dernière améliorer l’efficacité de la production, tandis que les compétences humaines sont utilisées pour renforcer la qualité des produits et stimuler la créativité.

L’industrie 5.0 complète le paradigme existant de l’industrie 4.0 en insistant sur la recherche et l’innovation comme moteurs d’une transition vers une industrie européenne durable, résiliente et centrée sur l’humain. La valeur pour les parties prenantes prime maintenant sur la valeur pour les actionnaires, ce qui se traduit par un impact positif pour toutes les personnes concernées. L’industrie 5.0 cherche à tirer profit de la valeur des nouvelles technologies et à offrir une prospérité au-delà des emplois et de la croissance. Elle veut y parvenir en respectant les limites de la planète et en plaçant le bien-être des collaborateurs du secteur industriel au cœur du processus de production (Source : Commission européenne).

Le low-code, un allié efficace

L’un des outils qui peuvent contribuer à l’avènement de l’industrie 5.0 est le recours à des plateformes low-code. Le développement low-code est comparable à des blocs de Lego : il suffit de prendre les composants nécessaires dans une boîte pour concevoir un outil utilisable de manière assez intuitive. Grâce au low-code, le volet business dispose également des instruments de travail pour transformer les processus opérationnels, afin de ne pas se laisser distancer par l’évolution constate des besoins du marché. Le low-code permet d’implémenter des solutions innovantes en vue d’accélérer la transformation numérique.

Les 4 avantages principaux du low-code :

  1. Un développement plus rapide des applications : les plateformes low-code offrent un certain nombre de modules et d’outils préconçus qui accélèrent le processus de développement. Les collaborateurs peuvent ainsi mettre au point et implémenter plus rapidement des applications. Cette amélioration permet à son tour d’accroître l’efficacité et la productivité.
  2. Des interfaces utilisateur simples : avec les plateformes low-code, les collaborateurs n’ont pas besoin de disposer de connaissances techniques approfondies pour développer des applications. Il leur suffit de glisser-déposer des blocs pour transposer le potentiel du low-code dans leurs activités.
  3. Mettre l’accent sur les processus opérationnels : grâce aux plateformes low-code, les collaborateurs peuvent réfléchir à la fonctionnalité de l’application plutôt qu’à son codage. Ils peuvent ainsi mieux se concentrer sur l’analyse et l’amélioration des processus opérationnels, ce qui aboutira à de meilleures applications qui répondent aux besoins de l’organisation.
  4. Une meilleure collaboration : le développement low-code peut améliorer le processus de collaboration entre les développeurs, les analystes commerciaux et les utilisateurs finaux. La raison ? Les plateformes low-code offrent une solution de développement commune sur laquelle toutes les parties concernées peuvent travailler et communiquer. Le résultat ? Une meilleure communication, une collaboration optimisée et finalement des applications de meilleure qualité.

Le low-code en pratique : un appui pour les inspections visuelles

Dans une usine de masques de protection, les inspecteurs effectuent leur ronde avec un carnet de notes et une liste des points à contrôler qu’ils ont mémorisée. Au cours de leur passage, ils consignent toutes les informations et transmettent ensuite toutes les données au moyen d’une liste Excel en fin de journée. Si des actions de réparation ou d’amélioration sont à prévoir, ils envoient encore quelques e-mails. Cela vous semble logique ? Pas si vous réalisez que l’inspecteur peut commettre un oubli ou une erreur d’encodage dans Excel, qu’aucune donnée en temps réel n’est disponible, que les éventuelles défaillances sont transmises avec du retard et qu’il n’existe aucune connexion avec les autres systèmes de l’organisation.

Une méthode de travail beaucoup plus efficace consiste à utiliser une application mobile en soutien de l’inspection visuelle. Avec un tel dispositif, le responsable de la qualité définit tous les éléments à contrôler. Le contrôleur ouvre ensuite l’application sur place et y note toutes ses observations. Le responsable de la qualité reçoit alors immédiatement le rapport et peut entreprendre une action sur la base d’un tableau de bord clair.

Curieux de savoir à quoi ressemble une telle solution et comment l’utiliser ? Nous avons développé ce type d’application mobile sur la plateforme Mendix et avons utilisé à cet effet des composants intégrés comme un scanner de code QR.

Regardez maintenant la démo (Lien vers la démo pendant le webinaire, éventuellement extraire seulement cette partie ?)

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