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Bien-être
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Les clés d’une politique de bien-être inspirante : dialogue, données et délimitation

Publié le mercredi 26 octobre 2022
8m

Le bien-être est un thème prioritaire pour de nombreuses entreprises. Pourtant, en pratique, les politiques de prévention en la matière ne sont pas monnaie courante. C’est dommage, car un bon équilibre de vie donne justement aux collaborateurs l’énergie dont ils ont besoin pour augmenter leur propre résilience et s’épauler mutuellement de manière durable. Voici des outils et des conseils pour promouvoir la santé physique et mentale de vos collaborateurs.

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Les entreprises à la traîne en matière de bien-être

La crise du coronavirus a fait trembler le monde (des entreprises) et depuis lors, les organisations sont confrontées à de nombreux défis, inédits ou plus complexes qu’avant. Le taux d’absentéisme (de longue durée) augmente, la guerre des talents fait rage sur le marché de l’emploi et quant au travail à domicile, il ne s’avère finalement pas la panacée pour un bon équilibre travail-vie privée.

Dans ce contexte, il est alarmant de constater qu’à peine 43 % des entreprises en Belgique appliquent une politique préventive en matière de bien-être mental et physique sur le lieu de travail. Près d’un cinquième d’entre elles n’entreprennent aucune action pour améliorer le bien-être de leurs travailleurs. Et un tiers des entreprises qui ont développé des mesures en la matière se sont fondées sur leur « intuition » plutôt que sur des données. Ce constat est interpellant, car d’un autre côté, presque toutes les entreprises déclarent accorder de l’importance au bien-être au travail. Ce sont les conclusions d’une enquête récente menée par Acerta, la Vrije Universiteit Brussel et HR Square.

Opter pour des actions délimitées qui s’inscrivent dans une vision plus large

Les employeurs ont beau être au fait de l’importance du bien-être, cette prise de conscience ne se traduit donc pas encore par des politiques concrètes. Comment pourriez-vous vous y prendre ? Le bien-être est une notion holistique qui repose notamment sur des facteurs physiques, mentaux, émotionnels et sociaux. Ces multiples facettes se prêtent à de nombreuses approches différentes. Mais ne vous éparpillez pas : les initiatives dispersées sont rarement efficaces. Optez plutôt pour une vision claire et un plan d’action concret. Au lieu de vous attaquer à tous les aspects en même temps, vous pouvez par exemple commencer à encourager l’exercice physique, puis organiser des sessions d’inspiration sur un sommeil de qualité ou l’ergonomie du poste de travail.

Ce faisant, ne perdez pas de vue l’objectif final. Les collaborateurs qui se sentent bien dans leur peau sont plus productifs, restent plus longtemps actifs dans votre organisation et communiquent leur motivation et leur dynamisme aux clients et aux candidats potentiels. Selon les calculs de Securex, chaque euro dépensé pour le bien-être rapporte ainsi 2,2 euros à votre entreprise. Le bien-être ne doit donc pas être un poste de frais sans contrepartie !

L’importance d’un dialogue ouvert

Avant de lancer de nouvelles initiatives en matière de bien-être, examinez la situation actuelle dans votre organisation. Quelle culture, quelles perceptions ou quels comportements ont un impact négatif sur le bien-être ? Les problèmes peuvent être sous-jacents : il est possible qu’en tant qu’organisation, vous ne vous attendiez pas à ce que les collaborateurs répondent aux e-mails dans l’heure, mais qu’ils aient cette impression de leur côté. Pour y remédier, il est bon d’exprimer des attentes concrètes et de communiquer ouvertement votre vision. C’est aussi ce que reflètent les chiffres d’Acerta : parmi les choses que les collaborateurs voudraient que leur employeur fasse autrement, « communiquer clairement » figure en bonne place (49 %). C’est déjà le cas, vous dites-vous en tant qu’employeur ? Attention aux perceptions erronées : 87 % des employeurs déclarent miser (fortement) sur une communication transparente et claire… qui n’est donc pas ressentie comme telle par leur personnel. En cas de doute, vous pouvez organiser une enquête éclair ou une table ronde avec des collaborateurs de différents départements et niveaux de votre organisation pour obtenir un aperçu réel des perceptions relatives au bien-être.

Voici comment mener un dialogue étayé sur le bien-être en 6 étapes :

  1. Mettez sur pied un groupe de réflexion multidisciplinaire. Une vision du bien-être ne se construit pas en vase (RH) clos. En sollicitant des collaborateurs représentatifs de l’ensemble de votre organisation, vous créez l’adhésion et vous aboutirez à une vision en phase avec la réalité. Par exemple, les business managers connaissent mieux que personne la charge de travail réelle des collaborateurs.
  2. Analysez la situation actuelle. Penchez-vous sur les données quantitatives comme le taux d’absentéisme, le nombre d’heures supplémentaires, etc., mais sans oublier des données qualitatives, comme des rapports anonymisés d’entretiens individuels ou de sortie. Quel tableau ces données dressent-elles du bien-être au sein de votre organisation ? Regroupez les conclusions pour en tirer des lignes directrices.
  3. Déterminez l’objectif (pour l’année). Ne faites pas un tir groupé d’actions au petit bonheur la chance, mais déterminez ensemble les initiatives clés pour la période à venir. Quels sont les thèmes prioritaires ?
  4. Définissez des actions qui ciblent les thèmes choisis. Quelles initiatives allez-vous mettre en place au niveau de l’organisation, de l’équipe ou même de l’individu ? Essayez de privilégier les actions qui auront un impact réel. Quels résultats voulez-vous obtenir ?
  5. Évaluez et apprenez. Assurez un suivi de chaque action et tirez-en des conclusions.
  6. Communiquez et demandez du feed-back. Il est indiqué d’impliquer d’emblée vos collaborateurs dans le processus. Montrez-leur que le bien-être est un sujet d’actualité et fournissez-leur un canal où ils pourront facilement donner du feed-back ou proposer eux-mêmes des idées.

Faciliter vaut mieux qu’imposer

Comme chaque employé de votre organisation aura sa propre vision du bien-être, il n’existe pas d’initiatives universelles qui auront un effet immédiat sur le bien-être de tous. C’est pourquoi il est important de faire place aux besoins individuels et surtout, de laisser de l’autonomie à vos collaborateurs. Comment procéder ? En tant qu’organisation, vous pouvez proposer des solutions flexibles : des horaires souples en dehors des plages fixes (lien vers l’article de blog sur le travail hybride), le choix entre un poste de travail ergonomique au bureau ou le travail à domicile, etc.

Il existe également des outils numériques adaptables. Certaines entreprises décident de bloquer les e-mails après les heures de travail régulières, mais ce que d’aucuns percevront comme une bonne façon de les aider à limiter leur temps de travail sera vécu par d’autres comme un frein à leur productivité. Dès lors, plutôt que de décider à la place de vos employés, vous pourriez opter pour une approche qui leur laisse la liberté de s’organiser. Pensez par exemple à une notification automatique sur l’ordinateur lorsqu’une personne travaille sans interruption depuis 6 heures, sous la forme d’un message sympa qui encourage l’utilisateur à aller se dégourdir les jambes ou prendre  l’air. Vous facilitez ainsi la prise de conscience tout en préservant l’autonomie de chacun.

Cas pratique : diffuser des ondes positives à l’ère du numérique

Chez Inetum-Realdolmen, nous recherchons en permanence des moyens tactiques de soutenir nos objectifs stratégiques. « Créer des connexions entre les personnes » est l’un de ces objectifs. Dans le cadre du travail hybride, nous avons voulu renforcer nos liens : à l’occasion de la Journée mondiale du compliment, nos experts ont développé une application Compliment conviviale intégrée à notre environnement Teams, pour que nos collaborateurs y aient accès au quotidien.

En canalisant en quelques clics l’énergie positive d’un compliment donné ou reçu, nous créons un cycle de renforcement positif. En un mois, les collaborateurs se sont envoyés plus de 1 000 compliments !

The sky is the limit, tot je op grenzen botst

Het welzijn van je medewerkers gaat verder dan je (virtuele) bedrijfsmuren. Ons professionele en privéleven lopen meer dan ooit in elkaar over. Een gezonde levensstijl in het algemeen heeft daarnaast ook z’n voordelen op de werkvloer. Waar eindigt de verantwoordelijkheid van de organisatie? Een duidelijke grens is de privacywetgeving. Iemands stressniveau 24/7 tracken via een wearable om die data te gebruiken in je welzijnsbeleid, zal vragen oproepen. Zet daarom in op kleine, creatieve initiatieven op de werkvloer die stimulerend werken. Wanneer ze aanslaan, zullen de positieve effecten sowieso verder uitdijen naar de privésfeer van je medewerkers.

Daarnaast wordt welzijn vaak gepercipieerd als iets wat je moeilijk in aantoonbare resultaten kan vangen. Slechts 1 op 5 werkgevers meet dan ook effectief de impact van zijn acties (bevraging Acerta). Probeer toch een meetbare ROI tegenover je welzijnsinitiatieven te zetten. Dataverzameling is hierbij onontbeerlijk. Meetbare resultaten helpen je ook om grenzen af te bakenen wat betreft het budget. Of grenzen te verleggen, want zo’n investeringen lonen op de lange termijn.

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